Pour les amateurs de vin du monde entier, la Bourgogne est le Saint Graal du pinot noir et du chardonnay, et pour cause : les racines de la viticulture de la région remontent au deuxième siècle après J.-C. Et vous trouverez des clins d’œil à ses styles de vinification et à deux cépages primaires dans tout le Nouveau Monde. C’est un choix d’emplacement intrigant pour Christina Ong, l’hôtelière et entrepreneure derrière Como Hotels & Resorts, qui a choisi une petite ville endormie nichée dans la Côte-d’Or de Bourgogne pour la première incursion de la marque en France et le 16ème hôtel.
Le village de Puligny-Montrachet ne compte que 376 habitants et sa place, qui abrite aujourd’hui Como Le Montrachet, est aussi tranquille que les vignobles qui l’entourent. Connu principalement pour sa production de vin blanc, Puligny-Montrachet est depuis longtemps un nom respecté en Bourgogne malgré sa situation relativement isolée – à environ une heure au sud de Dijon et près de deux heures au nord de Lyon.
Dans les trois bâtiments de Como Le Montrachet, les 30 chambres et suites de l’hôtel sont décorées dans l’un des trois coloris distincts : gris doux, bleu profond et vert sauge, « faisant écho aux nuances de la campagne française », explique Ong. Chacune présente des motifs complexes de Toile de Jouy du XVIIIe siècle inspirés de chutes de matériaux collectées sur les marchés locaux.
Le restaurant Como Le Montrachet est rapidement devenu un favori des Bourguignons locaux, des expatriés résidents et des oenotouristes. Il n’en est qu’aux premiers stades de son buzz bio, et il y a un sentiment d’excitation chez les couples et les familles qui dînent sur la terrasse sous la chaude brise d’été. Le chef Romain Versino, originaire d’Ardèche dont l’affinité pour la cuisine française moderne reflète avec élégance l’ambiance classique et contemporaine de l’hôtel, a sa propre interprétation du fil rouge de Côme : un « engagement profond pour le bien-être holistique, une cuisine exceptionnelle riche en nutriments et des destinations inspirantes qui honorer l’esprit du lieu », dit-il. La carte, qui change selon les saisons, propose actuellement des temps forts comme un tartare de betterave agrémenté de tuile d’algues, un filet de Saint-Pierre doré aux artichauts et pressé d’épinards arrosé d’une sauce légère de coques et citron confit, et une pigeonne en croûte de grains accompagnée d’asperges blanches grillées. et échalote sous diverses formes.
La carte des vins, bien sûr, est une œuvre d’art, présentant environ 1 300 vins avec environ 17 000 bouteilles dans les caves de l’hôtel (les vins sont presque exclusivement de Bourgogne, bien qu’il y ait quelques valeurs aberrantes par souci de variété). Le chef sommelier André Berthier et son équipe ont hâte de partager le meilleur de la Bourgogne, parmi les favoris locaux comme Sylvain Langoureau, Jean-Michel Guillon, Olivier Leflaive et les Domaines du Château de la Crée et Evenstad. Il existe également une généreuse poignée de cuvées du très convoité Domaine de la Romanée-Conti, autrement dit un rêve de collectionneur. L’équipe de Como Le Montrachet est également prête à organiser des expériences pour les clients de toute la région, dans les villages locaux comme la Côte de Beaune et la Côte de Nuits et au-delà.
Avec suffisamment de dévouement, les clients de l’hôtel peuvent goûter aux menus de Versino pendant quelques jours et quelques nuits sans se lasser de son style, et les possibilités d’accords sont infinies (surtout pour ceux qui n’ont pas de contraintes budgétaires). Cela vaut la peine d’y dîner au moins deux fois, ne serait-ce que pour découvrir à la fois l’intérieur du restaurant et sa terrasse paisible et luxuriante. Et l’équipe de Berthier est une excellente initiatrice au monde de la Bourgogne et de ses nombreuses appellations (84 pour être exact). Mais quoi que vous fassiez, ne manquez pas le chariot de fromages, une sélection de fromages roulants aérés et réfrigérés sélectionnés par le maître fromager local Alain Hess.
Les chambres du Como Le Montrachet commencent à 602 $ la nuit
